Emploi

Publié le mardi 10 décembre 2019

La qualité de vie au travail pour séduire et conserver les talents de l’entreprise

Bon nombre de PME, ETI et grosses sociétés peinent à dénicher de nouveaux talents dans les professions sous tension. Aux côtés d’un engagement RSE de l’entreprise, de l’actionnariat salarial ou encore d’une rémunération attractive, la qualité de vie au travail apparaît de plus en plus comme le principal levier pour séduire de nouveaux collaborateurs et fidéliser les salariés en place.

Le salaire, un critère insuffisant seul pour séduire les milléniales

Recruter de nouveaux talents et éviter que les salariés en place ne se laissent séduire par un poste chez un concurrent, voilà le nouveau défi de taille pour les entreprises rencontrant des difficultés à embaucher. Actuellement, en France, cela concerne bon nombre de professions aussi diverses que coiffeur, data scientist, comptable, couvreur, digital planner ou encore analyste KYC.

S’il y a encore peu une rémunération attractive était seule suffisante pour fidéliser et attirer de nouveaux collaborateurs, ce n’est aujourd’hui plus le cas. En effet, les milléniales (les 18-29 ans) attachent certes de l’importance quant au montant de leur salaire, mais celui-ci passe souvent au second plan.
Contrairement à leurs aînés, cette nouvelle génération ne cherche pas uniquement un travail pour payer ses factures. Avoir un job n’est plus considéré comme une obligation ou une nécessité absolue, mais comme une fin, une manière de s’accomplir et de s’épanouir.

Qualité de vie au travail, l’un des leviers pour recruter et fidéliser

Face à la difficulté de recrutement et de fidélisation des salariés, les entreprises les plus importantes, les ETI et les PME rivalisent de moyens, que ce soit par le biais d’un comité d’entreprise ou de l’actionnariat salarial. Des leviers efficaces et complémentaires du plus important d’entre eux, la qualité de vie au travail (QVT).

Cette dernière passe par exemple par un renforcement ou un développement :

  • d’un cadre de travail agréable, fonctionnel, sécurisé, propre ;
  • du nomadisme : en effet, les milléniales attachent une grande importance à ce dernier point. Ils sont de plus en plus nombreux à pratiquer le nomadisme, c’est-à-dire, à travailler en dehors des locaux d’entreprise. En recoupant différents baromètres, il apparaît que 30% des milléniales seraient même des nomades réguliers (au moins une fois par semaine). Un chiffre qui grimpe à 50% parmi les cadres intermédiaires, ce qui leur permet une meilleure conciliation avec leur vie privée ;
  • de la reconnaissance du travail et de la considération, tant de la part des autres collaborateurs que de la hiérarchie.

Les structures s’attachant à réfléchir à une meilleure qualité de vie au travail ont toutes à y gagner. Au-delà du fait de pouvoir recruter plus facilement et de réduire le turn-over des employés, leur compétitivité s’en trouve nécessairement renforcée.
Il n’y a en effet rien de plus coûteux pour l’entreprise qu’un nouveau collaborateur. Outre un temps d’adaptation nécessaire, il faut parfois le former en plus. Une coûteuse dépense en temps, en argent et en énergie qui pèse lourd au final, en particulier pour les structures les plus modestes.

Ce sont justement les PME, les ETI et les start-ups qui ont le plus à gagner à mettre en place une véritable politique d’amélioration de la qualité de vie au travail. Celle-ci renforce l’engagement des salariés, accroît leur productivité et réduit l’absentéisme, trois facteurs clefs pour doper leur compétitivité.