Actualités Facilium

Publié le vendredi 11 août 2023

Communication virtuelle au travail : pollution ou véritable atout ?

1969 marque les balbutiements d’internet. Depuis, ce nouveau monde fait de virtuel et d’ouverture à tous les possibles n’a cessé de se développer. Une mine d’informations, des réseaux sociaux qui pullulent… Progressivement, les tchat ont remplacé les discussions en salle de pause. Les courriels ont pris la place des appels téléphoniques. Les salles de formation sont de plus en plus virtuelles. Alors, même si la révolution du web a été bénéfique, où en est-on aujourd’hui ?

Les atouts de la communication virtuelle au travail

Dans un monde en forte mutation, les entreprises se doivent de suivre la cadence. Alors tout ce qui favorise le rendement et la vitesse d’exécution est bienvenu.

La messagerie instantanée permet de voir la disponibilité de l’interlocuteur sans se déplacer. Elle est également idéale pour obtenir une réponse rapide afin d’avancer dans son travail. C’est aussi une technique de relance souvent efficace, toujours dans ce souci de gain de temps.

D’un autre point de vue, L’écrit derrière l’écran aide les plus timides à s’exprimer plus aisément, leur procurant davantage d’assurance. L’avatar, en donnant une « apparence » idéale, participe à cela.

Les dérives du virtuel

On ne peut nier les méfaits du virtuel. L’Observatoire de l’Infobésité et de la Collaboration Numérique étudie les impacts sociaux, organisationnels et environnementaux de la surcharge informationnelle.

L’abondance du virtuel génère du stress

Un salarié gère 144 mails par semaine, un dirigeant 331. Les premiers jours de retour de congés constituent pour certains une réelle appréhension face à la quantité de sollicitations. 31% des salariés reçoivent des mails après 20h, plus de 50 soirs par an, subissant alors une hyperconnexion néfaste pour la santé, notamment pour la concentration et le sommeil.

Le virtuel entrave à l’efficacité

52 % des réponses aux mails se font en moins de 1h. On peut imaginer les interruptions incessantes pour le professionnel. Or, chaque fois qu’il y a interruption, le cerveau a besoin de 20 minutes pour se replonger entièrement dans son travail. Par ailleurs, la personne n’est pas dans le contexte idéal pour répondre de façon rigoureuse.

 

Les solutions pour un cercle vertueux

Il existe des soupapes pour rejoindre le réel.

Canaliser avant d’être noyé

Avant un départ en vacances, passez le relai de vos mails à un collègue si l’organisation le permet. Informez votre clientèle de votre absence pour différer leurs demandes. À l’ère du bien-être au travail, ces pratiques sont plus fréquentes et acceptées, encore faut-il les mettre en place.

Créer des Sas pour un retour au calme

Mettre ses notifications en sourdine sur certains créneaux, cela revient à se créer un sas pour favoriser la concentration. Votre travail sera plus efficace et vous permettrez à votre cerveau d’éviter la surchauffe. C’est bon pour la productivité et pour la santé.

 

En un mot

Si le web, véritable mine d’informations, nous a apporté cette ouverture au monde d’un simple clic, il est essentiel de ne pas oublier nos besoins d’êtres humains. À l’heure de forts turnovers en entreprise, de recherche de sens dans son travail et de solitude du cadre, du dirigeant ou du salarié, revenons au réel aussi souvent que possible.