Le plaquiste est un spécialiste des travaux de finition intérieure. À l’instar du façadier pour la partie extérieure du bâti, il est chargé de réaliser l’habillage intérieur des murs d’un logement ou d’un bâtiment. Beaucoup plus technique qu’il n’y paraît, le métier de plaquiste demande une grande précision et beaucoup de polyvalence.

Description du métier de plaquiste

Offre PLAQUISTELa mission principale du plaquiste est de poser des plaques de plâtre, plus communément appelé placo, sur les surfaces à habiller d’un bâtiment, en général les murs et les plafonds, pour en faire une cloison sèche et en assurer la bonne isolation.

Il intervient, en second œuvre, aussi bien dans les phases de construction de logements individuels ou collectifs, de bureaux ou de bâtiments publics comme lors de travaux de rénovation. Son rôle consiste à passer derrière les artisans qui ont réalisé le gros œuvre pour assurer les finitions de l’aménagement intérieur. Il assemble des cloisons préfabriquées en bois, en plastique, en métal ou en plâtre pour en habiller les surfaces à couvrir (mur, sol ou plafond) tout en veillant à corriger les défauts d’une pièce. Il peut réaliser des arrondis ou corriger la rectitude d’une pièce.

Une fois les rails posés et les plaques préfabriquées assemblées, il faut les enduire, les lisser et les joindre parfaitement pour en assurer la bonne étanchéité. C’est lors de cette étape que l’on distingue les bons professionnels du métier car si, vu de l’extérieur, il paraît simple d’enduire deux plaques de placo entre elles et de lisser cet enduit, il n’en est rien ! Seuls les bons plâtriers et plaquistes sont capables de rendre un chantier parfaitement préparé pour le passage du peintre ou du tapissier. Pour arriver au meilleur résultat possible, il faut quelques années d’expérience.

Il réalise également les séparations entre les pièces avec des cloisons dont la qualité de l’isolation, thermique ou phonique, dépend aussi de ses compétences. Le rôle du plaquiste est aussi de poser les faux plafonds.

En résumé, à partir d’un schéma d’installation, le plaquiste installe ces matériaux et ses échafaudages. Il pose et assemble des panneaux préfabriqués, il monte des cloisons alvéolaires, il réalise des doublages et des faux plafonds il assure la jointure et l’étanchéité de la structure des panneaux utilisés. Enfin, il corrige éventuellement l’aplomb et l’équerrage des murs ainsi que l’horizontalité des sols et des plafonds

Profil et compétences requises

Soigneux, précis et méticuleux, le plaque doit avoir le goût du détail, du travail bien fait. Il travaille au millimètre en utilisant du matériel de traçage au laser afin d’assurer la meilleure précision possible.

Il doit posséder un sens aigu de la décoration et de l’agencement intérieur car il est amené à poser fréquemment des moulures, des corniches, des lucarnes, à arrondir des plafonds en forme de voûte ou à cintrer habilement des cloisons.

Il doit être en bonne condition physique car il est parfois amené à porter des charges lourdes.

Il doit savoir faire preuve de flexibilité et de polyvalence car il peut jouer le rôle du plâtrier, du décorateur (même si sa mission est généralement différente de celle d’un staffeur ornemaniste), du poseur de fenêtres, du menuisier sur certains petits chantiers. Il est important pour un Pakistan de se tenir au courant des nouvelles techniques et des certifications et qualifications existantes comme la mention RGE ou le label Qualibat.

Un plâtrier polyvalent peut généralement assurer le travail de plaquiste.

Conditions d’exercice du métier de plaquiste et lieux de travail

Le métier de plaquiste est éprouvant physiquement car il est contraint d’adopter des postures contraignantes. Il travail le plus souvent dans une position assez inconfortable, soit accroupi soit penché et il a très régulièrement les bras en l’air. Les gestes sont répétés augmentant ainsi le risque de TMS (troubles musculo-squelettique).

Il travaille régulièrement en hauteur sur des échafaudages, ce qui n’est pas sans risque. Afin d’éviter un basculement ou une chute, il se doit donc de respecter scrupuleusement les consignes de sécurité et de suivre les modes opératoires de montage et démontage (MDS) en toute sécurité.

Le plâtrier plaquiste travaille dans un environnement poussiéreux, il n’est pas conseillé d’être sujet aux allergies.

Les horaires sont plutôt réguliers et correspondent à celles pratiquées dans l’ensemble du secteur du BTP.

Outillages et matériaux utilisés

Comme les techniques de pose de cloison et de panneaux, la gamme des produits utilisés par le plaquiste ne cesse d’évoluer, il doit faire preuve d’une bonne capacité d’adaptation et se mettre à jour continuellement.

Formation professionnelle pour devenir plaquiste

La formation de plaquiste est possible dès la fin de la classe de 3e en passant par l’apprentissage au CFA et l’obtention, au minimum, d’un diplôme BEP/CAP. Il est possible de devenir plaquiste en suivant ces différentes formations :

Au niveau CAP/BEP

  • CAP métiers du plâtre et de l’isolation (ex : CAP plâtrier-plaquiste),
  • CAP staffeur ornemaniste,
  • Titre professionnel de niveau 3 (CAP/BEP) de plaquiste-plâtrier, délivré par l’AFPA,
  • Mention complémentaire (MC) plaquiste

Au niveau Bac :

  • Brevet professionnel (BP) plâtrerie-plaques.
  • Bac pro aménagement et finition du bâtiment.

Au niveau post Bac :

  • BTS AF – aménagement finition.

Salaire et évolutions possibles

L’ouvrier plaquiste commence généralement par un emploi au SMIC avec des possibilités d’évolution après quelques années d’ancienneté et d’expérience. Il peut devenir chef d’équipe, voir chef de chantier. C’est un métier régulièrement recherché en intérim ou les opportunités sont nombreuses, y compris pour des postes en CDD et CDI.

Il est aussi tout à fait possible d’imaginer s’installer à son compte en tant qu’artisan.